Dire non à la guerre
Lysistrata, d'Aristophane
Traduit du grec par Raphaël Meltz et Laetitia Bianchi
Arléa, 2003
(par B. Longre)
Une traduction vivifiante, au service d'un texte résolument moderne et populaire.
La pièce est de circonstance (justement, le 3 mars dernier, une lecture universelle s'est déroulée dans tous les coins du monde, 1031 lectures dans 59 pays...) et l'on sait que la préoccupation essentielle d'Aristophane concernait la guerre et la paix ; cette comédie est jouée pour la première fois en 411, durant la guerre du Péloponnèse (les Athéniens et les Spartiates s'affrontaient depuis vingt ans) et peut être considérée, au-delà du genre comique, comme une tentative d'enfin vivre en paix.