Métamorphoses poétiques
Fleur bleue
Flynn Maria Bergmann
Navarino Editions, 2008
(par Jean-Pierre Longre)
Si l’écriture est une recherche, il semble que pour Flynn Maria Bergmann, comme pour Novalis dans Heinrich von Ofterdingen ou pour Raymond Queneau dans plusieurs de ses romans, ce soit la recherche d’un idéal que tous trois (et accessoirement quelques autres) nomment « fleur bleue ». Et si écrire veut dire quelque chose (car « avant le verbe », le signe, le singe et l’herbe il y avait « l’eau » qui « ne voulait rien dire »), il semble que ce soit ce que les poètes ont toujours voulu exprimer, mais avec des mots, des vers, des phrases, des strophes bien à eux.