Glissements vers le pire
Dix-sept histoires de dolce vita
Hugo Lacroix
La Différence, collection « Littérature », 2008
(par Éric Vauthier)
Parmi les livres de récits brefs parus ces derniers mois, Dix-sept histoires de dolce vita fait figure d’œuvre singulière et quelque peu dérangeante. Romancier plutôt éclectique, Hugo Lacroix débute en 1976 au Seuil, dans la collection « Fiction et Cie », avec l’original Raideur digeste, avant d’intégrer la vogue « néo-polar » grâce à Zizanie dans le métro paru en 1979 chez Jean Goujon. Trente ans et une poignée d’ouvrages plus tard, dont deux livres sur l’architecture, il donne à lire aujourd’hui son premier recueil de nouvelles.